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E-Press du 18 juillet 2019

« Voulons-nous vraiment des armes de destruction massive sur notre territoire avec quelqu’un comme Donald Trump aux commandes ? », se demande Wouter De Vriendt, membre du parti belge Groen, avertissant que les risques étaient encore plus élevés sous le gouvernement actuel. ©Courrier international

Au sommaire

1. Les Belges veulent le retrait des bombes US  

Des politiciens belges exigent le retrait des armes nucléaires US de leur pays.

Souhaitant un « débat transparent » pour mettre un terme au « mensonge » et à « l’hypocrisie », des hommes politiques belges réclament aux autorités le retrait des armes nucléaires américaines du territoire.

En effet, un rapport de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN révèle plusieurs lieux de stockage en Europe.

Les partis écologistes belges Groen et Spa exhortent les autorités du pays à discuter du retrait des armes nucléaires américaines qui sont stockées sur la base aérienne de Kleine-Brogel, à seulement 90 km de Bruxelles, selon un rapport publié par l’Assemblée parlementaire de l’OTAN.

La note dévoile l’emplacement d’armes nucléaires en Belgique, mais aussi en Italie, aux Pays-Bas, en Turquie et en Allemagne.

Samuel Cogolati, membre d’un parti écologiste belge, relève que ces révélations accidentelles ne font que confirmer le « secret de polichinelle » selon lequel l’allié de l’Union européenne de l’autre côté de l’Atlantique conserve des armes de destruction massive en Belgique.

L’homme politique a insisté sur l’organisation de débats approfondis à ce sujet :

« Nous réclamons un débat en toute transparence, il faut arrêter de mentir [...] cesser l’hypocrisie », a-t-il déclaré, interrogé par l’AFP.

Des sites secrets de dépôts d’armes nucléaires américaines situés en Europe ont accidentellement figuré dans un rapport de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN rédigé par un sénateur canadien. Ce rapport a été supprimé puis remplacé.

Selon une copie publiée le mardi 16 juillet par le quotidien belge De Morgen et relayée par le Washington Post, « ces bombes sont entreposées dans six bases : Kleine Brogel en Belgique, Büchel en Allemagne, Aviano et Ghedi-Torre en Italie, Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie ».

En règle générale, ni les États-Unis ni leurs partenaires européens ne discutent de l’emplacement des armes nucléaires US stockées sur le continent, précise le WP. « Ce n’est pas un document officiel de l’OTAN », a déclaré un responsable de l’Alliance sous couvert d’anonymat.

Cependant, de nombreux médias européens considèrent ce rapport comme la confirmation d’un secret de polichinelle, note le Washington Post. L’article du Morgen du 16 juillet titrait : « Enfin noir sur blanc : il y a des armes nucléaires américaines en Belgique ».

Selon le Brussels Times, ce sujet devrait être abordé lors d’une commission parlementaire de la Défense, le 17 juillet.

Source : Réseau Voltaire

2. Attaque surprise de la Russie contre l’Europe ?

La Russie pourrait lancer une attaque surprise contre l’Europe, spécule Die Welt.

La Russie continue de se doter de missiles « prohibés » et se préparerait à mener des guerres régionales limitées en Europe, rapporte Die Welt en se référant au rapport d’un politologue et d’un général à la retraite.

Cela alors même que l’OTAN sait que Moscou n’envisage aucun projet en ce sens, a déjà expliqué Sergueï Lavrov.

« La Russie se prépare à des guerres régionales en Europe », a titré Die Welt à la une de son numéro du 14 juillet, se référant à un rapport signé par le politologue et directeur de l’Institut de la politique de sécurité à l’Université de Kiel, Joachim Krause, ainsi que par le général allemand à la retraite et ex-secrétaire général adjoint de l’OTAN, Heinrich Brauss.

M. Krause estime qu’alors que l’Europe sera obnubilée par les changements climatiques et par la crise migratoire, la Russie, sans aucune raison tangible, prépare des guerres régionales qu’elle serait disposée à mener en menaçant de recourir aux armes nucléaires.

De l’avis de M. Brauss, la Russie cherche délibérément une confrontation avec des pays occidentaux et s’évertue à détruire l’ordre mondial ainsi qu’à saper la cohésion de l’OTAN.

Certains hommes politiques et haut gradés occidentaux parlent continuellement de la « menace russe ». Cependant, Moscou a souligné à maintes reprises que la Russie n’attaquerait jamais personne.

Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, l’OTAN sait que Moscou ne nourrit aucun projet en ce sens, l’organisation cherchant simplement un prétexte pour pouvoir déployer davantage d’équipements et de bataillons près de la frontière russe.

Source : Sputnik

3. La non-profilération, c’est une plaisanterie au goût amer

Strategika 51 a publié hier, mercredi 17 juillet, une liste des pays en possession d’armes nucléaires US, qui a été tout de suite après retirée du Net.

Avec des armes nucléaires déployées un peu partout, la non-prolifération ressemble plutôt a une plaisanterie au goût amer à laquelle se sont laissé prendre les gogos qui ont trop cru aux mensonges du désarmement.

Voici les pays ou les États-Unis ont déployé leurs armes nucléaires tactiques :

– L’Afghanistan, avec un usage non confirmé à Tora Bora et dans le désert de Kandahar

– L’Allemagne (c’est-à-dire l’Allemagne de l’Ouest durant la Guerre froide, puis sur les territoires de l’ex-RDA après la réunification) : il s’agit en effet d’un déploiement actif

– La Belgique, dans une zone de transit non spécifiée

– La Corée du Sud : là encore il est question d’un déploiement actif dans une zone gardée secrète (sachant qu’officiellement les États-Unis ont retiré leurs armes nucléaires de ce pays)

– L’Espagne : statut actif

– Le Danemark : les armes nucléaires sont stockées et dans une zone de dépôt et dans une base de transit logistique.

– L’Irak (ironie du sort, ce pays a été envahi pour l’élimination de son prétendu arsenal d’armes de destruction massives ADM qui n’a jamais existé tandis que les forces américaines survolaient l’Irak avec des dizaines de bombes B-61)

– Israël : déploiement et transit.

– L’Italie : statut actif

– Guam, territoire US

– Les Pays-Bas : transit 

– La Suède : déploiement en cours

– La Norvège : déploiement naval

– La Pologne : déploiement en cours

– Le Royaume-Uni : passage, transit, dépôt et déploiement rapide

– La Turquie : déploiement actif, en réduction depuis 2017.

Facilités de passage (air, terre, mer) d’armes nucléaires US :

Albanie, Australie, France, Colombie, Finlande, Panama, Portugal, Géorgie (jusqu’en 2008), Kosovo, Oman.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV